Masque anti-Covid-19, un accessoire dans tous ses états
Gratuit, payant, chirurgical, FFP2, FFP3, en tissu, transparent, à usage unique ou réutilisable… Le masque fait désormais partie de notre quotidien depuis plusieurs mois. Si le choix est varié, un seul mot d’ordre est important avant de l’utiliser : veiller à son homologation pour une efficacité prouvée contre la COVID-19 et ses nouveaux variants. En effet, sa performance de filtration doit être supérieure à 90%.
Bientôt, dans l’espace public français, seuls les masques chirurgicaux, les FFP2 et les masques en tissu industriels de catégorie 1 seront autorisés.
Même si la perspective d’un vaccin efficace contre ce coronavirus apporte de nombreux espoirs pour retrouver enfin une vie – presque – normale, force est de constater que nous allons devoir encore patienter de nombreux mois avant de « tomber le masque ».
Face à cette situation, à chacun d’entre nous de trouver le modèle qui nous occasionne le moins de gêne possible en termes de respirabilité.
Un masque sous haute surveillance
En couvrant une grande partie du visage, le masque a désormais montré son lot d’inconvénients :
- Il représente un barrage du lien social pour les tout-petits, les personnes âgées, les sourds et les malentendants.
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En port prolongé, le masque peut provoquer des migraines, des irritations de la peau, des difficultés à respirer ; il peut aussi augmenter la sudation du visage tout en asséchant la bouche.
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En cachant les expressions du visage et en atténuant la portée de la voix, le masque favorise aussi les malentendus, lors de nos interactions sociales.
Si le masque jetable est largement porté par la population, nombreux sont ceux qui ont décidé de jeter leur dévolu sur le masque en tissu. En effet, uni ou à motifs, il se décline presque à l’infini.
Les masques en tissu
Ils offrent avant tout une palette riche de formes et de couleurs pour pouvoir les accessoiriser en fonction de nos tenues. Leur avantage ? Une façon comme une autre de ne plus subir le port du masque mais de se le réapproprier dans la vie de tous les jours.
Dès le premier confinement, de nombreux tutoriels sont apparus sur le web pour les fabriquer soi-même.
Des couturières bénévoles en ont cousu pour les plus précaires ou pour certaines professions comme les infirmières, le personnel des EHPAD ou les caissières dans la grande distribution.
Des associations et des partenariats ont suivi le mouvement telle l’opération bénévole « Masque solidaire » conduite par l’écrivain Alexandre Jardin pour venir en aide aux plus démunis.
Aujourd’hui, des petites marques, des créateurs et des grandes maisons de la mode fabriquent des masques en tissu à des prix très variables.
La mode mais aussi les stars revisitent le masque
Le masque en tissu est devenu un accessoire de mode et il a développé l’imagination des particuliers et celle des grandes marques comme LACOSTE, VUITTON… D’autres utilisent les tissus de leur culture comme le wax chez les Africains.
Le port du masque change la donne à bien des égards :
- Le maquillage est revisité avec une mise en valeur des yeux et des sourcils,
- Le fond de teint s’utilise avec parcimonie et laisse place aux BB crèmes et autres crèmes teintées,
- Les soins lèvres légèrement teintés sont largement plébiscités,
- L’accent est porté sur la mise en valeur de la coiffure et de la silhouette.
Pensez à faire ressortir ces aspects ; c’est d’ailleurs peut-être l’opportunité pour celles et ceux qui ne savent pas trop comment procéder de faire appel à un professionnel du conseil en image pour dynamiser votre look.
Dans un contexte plus glamour
- Regardez les masques de l’extravagante chanteuse Lady Gaga, à la cérémonie des MTV Video Music Awards 2020, spécialement fabriqués pour elle.
- Sur son Site Web, le magazine Vogue s’est fait le relai du nouveau masque Reflective Moon Face Mask, signé par la créatrice Marine Serre.
Les masques transparents
Au-delà des masques en tissu, devenus de véritables accessoires pour s’adapter à nos tenues, de belles initiatives sont apparues en France pour répondre aux besoins spécifiques des sourds et malentendants.
Pour permettre la lecture sur les lèvres, Nathalie Birault, sourde depuis l’âge de 12 ans, a créé le modèle Sourire®, un masque en tissu doté d’une partie centrale transparente en plastique. Ses masques, homologués par les Autorités françaises et commercialisés via sa Société Odiora, ont rencontré un franc succès tant auprès des particuliers que des entreprises.
D’autres modèles de masques transparents apparaissent sur des sites e-commerce, tels eBay ou Amazon, mais, attention, leur homologation n’est pas toujours certaine !
D’autres masques d’une plus grande fiabilité, « à durée de vie illimitée » ont été conçus comme le PRECIMASK® : issu de la recherche de deux PME de Haute-Savoie, Precise France et Nanoceram, alliés à une filiale de Saint-Gobain, ce masque a la particularité d’être éco-responsable grâce à ses matériaux à faible impact environnemental. Il est particulièrement utile pour le personnel soignant, car il facilite la communication avec les patients grâce à sa grande transparence.
Dernier cadeau prisé en 2020 pour Noël : la pochette pour masque anti-COVID
Si porter son masque est devenu presque un automatisme pour nombre d’entre nous, l’opération qui consiste à l’enlever et le ranger en lieu sûr demeure une opération délicate !
Plusieurs professionnels du secteur du textile ont ainsi créé des étuis de rangement pour répondre à ce besoin quotidien.
Les pochettes sont devenues incontournables. Regardez les modèles du site https://www.doitinparis.com/fr/mode-pochettes-25281
Déclinés en différentes couleurs et matières, ces accessoires ont été relayés par de nombreux médias à l’approche des Fêtes de fin d’année comme cadeau – très utile – à mettre sous le sapin pour tous ceux à court d’idée. Ou comment joindre l’utile à l’agréable !
En effet, les pochettes ont le mérite de permettre de ranger son masque sans contaminer ses poches ou son sac à main. Autre exemple, celles de la marque Mon Masque de France : fabriquées en France, elles sont traitées « antibactérien et antivirus » grâce au procédé Viroformula™.
Ainsi, le masque, au départ simple objet sanitaire, est devenu, pour beaucoup, un accessoire à part entière, pour dépasser la notion de contrainte et revendiquer une gestuelle nécessaire dans ses interactions sociales.
Et vous, comment vivez-vous le port du masque ? Avez-vous décidé de dépasser cette contrainte en rendant « un peu plus fun » l’obligation de porter le masque ? Ou avez-vous décidé de ne conserver que le masque jetable pour vous faciliter la vie au quotidien ?